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L'accès aux médecins dans les pays européens

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L'accès aux médecins dans les pays européens De nombreux pays européens ont déjà adopté la formule du »médecin traitant » qui entre en vigueur le 1er juillet en France et est censée faire reculer les gaspillages et optimiser les soins. Le point dans les grands pays européens :


EN GRANDE-GRETAGNE, dans le cadre du système de santé public, les Britanniques doivent consulter leur généraliste, qui les envoie, si nécessaire, à un spécialiste, pour lequel les délais d'attente sont longs.

Le système de santé public est gratuit. Les Britanniques doivent s'inscrire non pas auprès d'un médecin, mais dans un cabinet comptant plusieurs médecins.

Dans le privé, les consultations sont très onéreuses et non remboursées.

Les ALLEMANDS, relevant du régime général, qui doivent s'acquitter depuis janvier 2004 d'un forfait de 10 euros par trimestre et par maladie lors des consultations chez un généraliste, ne le paient pas chez un spécialiste s'ils ont été envoyés par un généraliste.

En Allemagne, un des instigateurs de la réforme a estimé en début d'année que la baisse des remboursements de médicaments et les divers forfaits restant à charge des assurés avaient permis une économie de quelque 5,5 mds EUR.

En BELGIQUE, le médecin généraliste traitant reçoit une rémunération d'environ 20 euros par an pour gèrer le dossier médical du patient, à condition que celui-ci vienne le voir au moins une fois dans l'année. Le patient est libre d'ouvrir ou non un tel dossier. Par ailleurs, le patient peut librement consulter un spécialiste, sans passer par un généraliste.

Aux PAYS-BAS, le patient doit s'inscrire auprès d'un médecin généraliste référent, généralement près de son domicile, à consulter obligatoirement avant un spécialiste.

En ITALIE, un patient, quand il s'installe dans un quartier, doit se présenter aux services sanitaires et choisir parmi une liste de praticiens son médecin traitant.

Lors d'une consultation, il ne fait pas l'avance de frais (sauf un euro de forfait) et si nécessaire, le médecin traitant oriente le patient vers un spécialiste. Si le malade veut le consulter directement, il paye la consultation de sa poche.

En ESPAGNE, il est obligatoire dans le secteur de la santé publique - très largement majoritaire - de consulter un généraliste avant un spécialiste.

Au PORTUGAL, le patient doit recourir aux médecins du centre de santé de son quartier, qui l'adresseront éventuellement ensuite à un spécialiste, pour bénéficier du remboursement des soins par la sécurité sociale. Les consultations privées sont chères et non remboursées.

EN SUEDE, en FINLANDE, en NORVEGE, au DANEMARK, le passage par un généraliste est indispensable si l'on veut consulter un spécialiste, à moins de se tourner vers le secteur privé, ce que font de plus en plus souvent les patients d'Europe du nord.

Au DANEMARK, le passage par le médecin traitant est obligatoire. Mais le patient peut, dans certaines conditions, aller directement voir un spécialiste s'il paye lui-même une partie de la consultation, qui est normalement gratuite par le biais du médecin traitant.

En GRECE, les patients s'adressent, gratuitement, aux divers spécialistes liés par une convention avec leur caisse d'assurance sociale. Mais la qualité des services fournis par la principale caisse des salariés est notoirement médiocre, avec de longues listes d'attente, renvoyant beaucoup de Grecs sur le secteur privé non conventionné, où les remboursements sont dérisoires.

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