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Seniors : faire la sieste… Oui, mais pas trop !

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Selon une équipe de chercheurs de l’Inserm, qui s’est penchée sur les troubles du sommeil et la mortalité des personnes âgées vivant à domicile, "la somnolence excessive et régulière en journée augmente fortement le risque de décès". Alors, au-delà de 65 ans, une petite sieste, pourquoi pas… Mais pas trop longtemps et pas trop souvent !

Seniors : faire la sieste… Oui, mais pas trop !
Bien que les troubles du sommeil sévères (syndrome d'apnée du sommeil) aient retenu l'attention des scientifiques et fassent l'objet de nombreuses études, l'impact sur la santé d'autres troubles du sommeil est moins bien connu.

Dans ce contexte, les chercheurs de l'Inserm se sont intéressés aux liens possibles entre somnolence excessive dans la journée et mortalité chez les seniors. Leurs travaux ont été menés à partir de l'étude des 3 Cités.

Plus de 9.000 volontaires de 65 ans et plus ont été recrutés dans trois grandes villes françaises, Bordeaux, Dijon et Montpellier entre 1999 et 2001. La fréquence (jamais, rarement, régulièrement, souvent) des troubles du sommeil à l'entrée dans l'étude a été évaluée par un questionnaire simple. La mortalité des sujets a ensuite été surveillée pendant six ans.

Dans cette étude, une somnolence excessive régulière ou fréquente était rapportée par près d'une personne sur cinq. D'autre part, près de 20 % des seniors interrogés utilisaient de façon régulière un médicament pour mieux dormir.

Conclusion, les aînés qui rapportent régulièrement ou fréquemment des épisodes de somnolence excessive durant la journée ont un risque de mortalité augmenté de 33% par rapport aux personnes ne rapportant pas de somnolence pendant la journée, même en tenant compte des autres facteurs de risque. Cette surmortalité est encore accentuée dans le cas de décès par accidents cardiovasculaires.

Les auteurs de l'article soulignent ainsi l'importance d'une recherche systématique de troubles du sommeil chez les seniors. Les personnes à risque ainsi identifiées, pourraient par la suite, bénéficier d'investigations plus poussées afin de détecter et traiter des affections sous-jacentes.

Ces travaux ont été publiés dans la revue Stroke du 26 février 2009.

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